Le déparasitage

Le déparasitage

Sous nos latitudes tropicales, la prolifération des bactéries et autres microbes est une réalité quotidienne. Que les enfants soient en vacances ou aient déjà effectué leur rentrée scolaire, ces véritables « touche à tout » n’ont pas encore les bons réflexes de protection et d’hygiène corporelle. Ce mois-ci, intéressons-nous aux vers les plus fréquemment présents naturellement dans notre environnement.

Les infections dues aux Oxyures sont très fréquentes. L’oxyure est un petit ver blanc qui vit dans le tube digestif. Les oeufs sont généralement ingérés par l’enfant après contact avec des doigts ou des objets préalablement infectés. Les enfants qui sucent leur pouce présentent encore plus de risques de contracter des vers intestinaux.

Le taenia plus connu sous le nom de ver solitaire, est un ver parasite qui se développe dans l’intestin. Il est hermaphrodite, plat et peu mesurer jusqu’à 10 mètres de long. Il est composé d’anneaux rectangulaires contenant de nombreux œufs. Ces vers parasites se transmettent suite à l’ingestion de viande de porc ou de boeuf infestée par des larves vivantes, généralement crue ou pas insuffisamment cuite.

L’ascaridiose est la parasitose la plus fréquente dans la zone intertropicale.  Sa propagation est favorisée par la chaleur, l’humidité et le manque d’hygiène. La contamination se fait par ingestion d’œufs contenant des embryons d’ascaris. Ces œufs peuvent être présents dans de l’eau souillée ou sur des aliments mal nettoyés, sur lesquels il reste de la terre.

Il n’est pas toujours évident de détecter des symptômes caractéristiques d’une contamination par des vers intestinaux puisqu’elle peut rester longtemps asymptomatique. Ce n’est que lorsque l’infestation devient importante que les premières manifestations apparaissent.

Mieux vaut prévenir que guérir

L’hygiène corporelle est essentielle, et son apprentissage relève de la responsabilité des parents : bien se laver les mains régulièrement et évidemment avant de passer à table est LA priorité. Même si votre enfant ne joue pas dans des milieux pollués, il sera en contact à l’école, à la crèche ou avec ses copains avec des enfants potentiellement infectés.

Prévenir complètement

« La protection passive ne suffit pas. C’est pourquoi un déparasitage préventif est conseillé deux fois par an puisque l’éradication des parasites n’est jamais définitive. Ces traitements sont sans effet secondaires quand la posologie est adaptée à chaque membre de la famille. Un avis médical est donc plus que conseillé. » précise notre Directeur Médical, Dr Zozoro RAVELOSON

Il convient donc de vous rapprocher de votre médecin traitant afin de définir le traitement le mieux adapté à votre enfant et à l’ensemble de la famille.

 

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